communiqué de presse

Le Maroc a désormais une charte de déontologie du journalisme

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La charte de déontologie du journalisme est entrée en vigueur lundi, suite à sa publication sur le site électronique du secrétariat général du gouvernement, conformément aux dispositions de la loi n°90.13 portant création du Conseil national de la presse (CNP).

En effet, pour le CNP, cette charte de déontologie constitue la pierre angulaire de l’autorégulation de la profession et le fruit d’une accumulation nationale de contributions d’organismes professionnels marocains de journalisme et des médias.

Dans un communiqué, le CNP révèle que le texte de loi approuvé s’est inspiré de diverses expériences mondiales relatives au journalisme, ainsi que des développements récents en matière d’élaboration de chartes déontologiques et ce, à la lumière des mutations que connait le secteur des technologies de la communication.

Le CNP, poursuit la même source «  œuvrera, dans le cadre de son plan d’action, à la mise en œuvre des dispositions de cette charte à travers l’organisation de campagnes de sensibilisation, de séminaires et colloques professionnels, de réunions avec les journalistes, éditeurs et divers acteurs du domaine du journalisme, des médias et de la communication, afin de promouvoir l’engagement vis-à-vis de ces principes déontologiques et renforcer leur application au quotidien par les professionnels et au sein des différentes institutions opérant dans le secteur ».

Dans ce sillage, et en vue d’atteindre ses objectifs, le Conseil souligne sa volonté de coopérer avec les organisations professionnelles, les établissements éducatifs et académiques, en particulier ceux spécialisés dans la formation journalistique et médiatique, ainsi qu’avec les organismes nationaux et les associations de la société civile concernées par les principes de cette charte déontologique.

La Charte comprend ainsi un préambule et quatre chapitres. Le premier chapitre concerne la «responsabilité professionnelle» qui concerne le traitement de l’information, la recherche de la vérité, la traque des fausses informations, la liberté d’opinion… Quant au deuxième chapitre, celui-ci se penche sur la responsabilité vis-à-vis de la société en ce qui concerne le respect de la dignité humaine, de la discrimination et de l’incitation à la haine, le respect de la vie privée, le droit à l’image, l’atteinte à l’honneur et à la dignité, la présomption d’innocence… L’indépendance du journaliste et sa probité figurent dans le troisième chapitre, alors que le dernier évoque la question de la protection et des droits du journaliste dans l’exercice de sa profession.

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