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Différents médias induits en erreur par un enquêteur de l’ONU

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Plusieurs organes de presse réputés ont été contraints de se rétracter le 19 novembre dernier après avoir faussement attribué les statistiques sur les détentions d’enfants liées aux migrations de l’ère Obama au président Donald Trump, d’après un rapport établi par un expert indépendant   » enquêteur  » des Nations unies (ONU).

L’Agence France-Presse (AFP), Reuters, NPR et The Associated Press figuraient parmi les médias qui ont retiré leurs articles selon lesquels plus de 100 000 enfants étaient en détention aux États-Unis pour des motifs liés aux migrations.

Ceux-ci ont été diffusés le 18 novembre par l’enquêteur spécialiste des réfugiés Manfred Nowak ; principal auteur d’une étude de l’Onu sur les enfants privés de liberté dans le monde. M.Nowak a affirmé à plusieurs agences de presse internationales, dont l’AFP, que 103.000 enfants de migrants étaient détenus aux États-Unis.

M. Nowak a également déclaré que les statistiques faisaient référence au nombre cumulé d’enfants migrants détenus à n’importe quel moment de l’année ; que ce soit « pendant deux jours, huit mois ou toute l’année », et pas tous simultanément.

Chiffres erronés

Toutefois, il s’est avéré que les chiffres avancés par l’expert dataient de l’époque de Barack Obama, en 2015. Le lendemain, Manfred Nowak s’est vu obligé de corriger sa déclaration initiale ; dans laquelle il avait qualifié ses informations de fondées sur des sources officielles «très fiables» et son estimation de «prudente».

Dans ses excuses il a déclaré ; «j’aurais dû être plus clair sur le fait que ce sont des données sur un an et qu’elles datent déjà de trois années en arrière ».  De son coté, l’ONU a publié un communiqué pour dire que les déclarations de Manfred Nowak ; avaient été dans une certaine mesure mal comprises.

Ainsi l’AFP a publié une correction sur Twitter indiquant qu’elle retirait l’article. De même que Reuters

D’autres médias français comme Franceinfo, L’Express, BFM TV ainsi que des médias suisses et canadiens ont également repris la nouvelle. Elle est toujours disponible sur la majorité des sites Internet de ces médias, à l’exception cependant de France 24.

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