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La HACA dresse son bilan et met en place un groupe de travail pour renforcer les médias publics

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 La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) du Maroc a décliné mardi dernier son bilan d’activité lors d’une conférence de presse.

En effet, Latifa Akherbach, présidente de la HACA a souligné lors de sa présentation que  le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) a-t-elle annoncé, a, par ailleurs, émis 106 décisions en 2019 réparties entre octroi de licences et d’autorisations, établissement de cahier des charges des opérateurs privés et sanctions, affirmant que «c’est un très bon bilan».

Elle a aussi indiqué que 40 cas relatifs au contenu audiovisuel ont fait l’objet d’une décision de classement de dossier, qu’il y a eu 9 décisions d’avertissement, 8 décisions de notification concernant les mesures prises, 7 décisions «d’attirer l’attention», 4 de diffusion de communiqué et 3 autres d’arrêt de diffusion pour une durée limitée.

Quant à la répartition des décisions selon la thématique, Latifa Akherbach a souligné que ces décisions concernent l’honnêteté, l’impartialité et l’équilibre de l’information et des émissions (9 décisions), la programmation (8), la publicité (7), la dignité humaine, le racisme et la discrimination (7), la santé et la sécurité des personnes (5), les femmes (4), la diversité linguistique et culturelle (3), le pluralisme (2) et la protection du jeune public.

Elle a également évoqué les problématiques liées à la publicité, notamment en ce qui concerne le non-respect par des médias publics (la deuxième chaîne) de ce qui est indiqué dans les cahiers des charges, en dépassant la limite autorisée, notamment pendant le mois de Ramadan, soulignant que le problème de la publicité est dû au modèle économique de ces médias, car l’on exige d’eux d’être indépendants et, en même temps, de ne pas dépasser un certain seuil de publicité.

Dans ce contexte, la président de la HACA a souligné la nécessité de renforcer les médias publics, ajoutant que «la question du modèle économique des chaînes publiques est une question politique et démocratique. Ces institutions doivent être renforcées, car une société sans médias publics forts ne peut pas avancer».

Pour trouver une solution, la présidente de la HACA a mis en place un groupe de travail qui proposera un rapport sur le « modèle économique de l’audiovisuel marocain dans le nouvel environnement numérique ».

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