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Séries Ramadanesques : des chiffres qui ne mentent pas ?

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إستفتاء Séries Ramadanesques

Après  quinze (15) jours de ramadhan, mais surtout après 15 épisodes des productions télévisuelles les plus en vue notamment les séries Ramadanesques ; l’heure est au constat et au bilan. Des chiffres à prendre avec beaucoup de réserve.

En effet, après une quinzaines d’épisodes diffusés sur les chaines mais également sur la plateforme Youtube, certaines productions continuent de se maintenir en haut de l’échelle avec des millions de vues, alors que d’autres continuent de traîner en bas du tableau. Mais faut-il se méfier des sondages et des vues de Youtube?

Sondages des Séries Ramadanesques

Les professionnels de l’audiovisuel sont catégoriques; les sondages commandés par les annonceurs ne sont pas fiables pour plusieurs raisons : échantillon non représentatif de la population, pression des annonceurs, manque de moyens humaines et financiers etc. Les sondages de l’institut Immar ont fait coulé beaucoup d’encre ou Numédia TV a créée une émission spécialement pour répondre aux « chiffres » d’Immar en s’appuyant entre autre sur les vues des épisodes sur la plateforme Youtube.

Youtube

En langage de chiffres, on retrouve en première position Machair d’Ennahar avec 36.7 millions de vues sur Youtube, Oulad Lahlal d’Echourouk+ avec 32.6 millions, Dekious et Mekious d’Ennahar avec 10.7 millions, BouBaltou de Numidia Tv avec 5.6 millions, Jarih d’El Djazairia One avec 3.4 millions et Rais Korso en dernière position avec 3 millions de vues. 

Cependant, l’origine des vue peut varier d’une chaîne à une autre. Le producteur ou le propriétaire de la chaîne de télévision peut sponsoriser les épisodes d’un feuilleton biaisant ainsi les statistiques. D’autre part, si Machair a été vu 36 millions de fois cela ne veut pas dire que les 36 millions ont suivi le feuilleton de bout en bout.

Souvent sur internet la durée des vues dépasse rarement la minute. En absence de statistique détaillé pour chaque produit il est impossible d’en tirer des conclusions sur le succès ou l’échec d’un sitcom ou feuilleton dramatique.

Une des solutions est de créer le cadre réglementaire régissant les instituts de sondage afin qu’elle soient contraintes par la loi de se rapprocher le plus possible de la réalité du marché de l’audiovisuel algérien loin des manipulation des uns et des autres.

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