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Binge Watching, le marathon qui ne fait pas du bien.

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Qui d’entre nous n’a pas passé une nuit blanche à regarder  une saison complète de House of Cards ou Game of Thrones ? D’après les résultats d’une  enquête menée par Netflix, pour 73% des adeptes, regarder entre 2 et 6 épisodes à la suite fait de vous un « Binge Watcher » autrement dit « un goinfre du visionnage »

Le Binge watching  en français par « visionnage compulsif » (binge signifiant « se goinfrer ») est une pratique de consommation des séries télévisées consistant à regarder plusieurs épisodes d’affilée, ou à visionner d’un trait une série toute entière. Ce terme est directement emprunté à l’expression américaine « binge drinking » qui signifie la consommation excessive d’alcool.

L’origine du phénomène » Binge watching ».

Selon des experts des médias,  cette pratique a vu le jour au début des années 2000, grâce à la multiplication des supports de visionnage : ordinateurs, tablettes, smartphones, le Replay, et la VOD. Ces outils technologiques ont promu la tendance  du « atawad » (anytime, anywhere, any device) au même moment, les séries (autres fois ringardes) on connu un nouvel essor et du succès avec des productions captivantes comme 24 heures chrono, les Sopranos, The Shield

Mais c’est sans conteste la plate forme Netflix,  qui a institutionnalisé la pratique.  En 2013 le géant Américain de la VOD,  met en ligne la totalité des épisodes inédits de sa série House of Cards. C’est alors que ses abonnés découvrent les nuits blanches à visionner l’intégralité d’une série.

Ainsi fini le supplice d’attendre une semaine pour voir l’épisode suivant et découvrir la fin de l’intrigue.

Un marathon de visionnage aux multiples conséquences.

Passer des heures à regarder une série affalée sur son canapé, peut sembler anodin. Pourtant, une étude de l’University of Texas datant de février 2015, a montré que les personnes adeptes du binge watching auraient davantage de risques d’être victime d’une dépression.

En plus du manque de sommeil, et l’addiction aux séries, cette pratique affecterait la mémoire. D’après une étude menée par les chercheurs de l’Institut Californien pour la Recherche et l’Éducation, les participants qui abusaient de la télévision et qui manquaient d’activité sportives présentaient une moins bonne mémoire et de moins bons réflexes que les personnes qui regardaient peu ou pas la télévision. 

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