Le SNJ répond à ses détracteurs sur le timing de son communiqué

Longtemps attendu pour exprimer sa position, le syndicat national des journalistes (SNJ) a rendu publique un communiqué dans lequel il clarifie sa situation en apportant son soutien au Hirak. Une action qui n’a pas été vu de bon œil par certains journalistes et internautes, qui l’ont vivement critiqué en l’accusant de vouloir « surfer sur la vague ».

En effet, le communiqué du SNJ n’a pas fait l’unanimité. Si certains critiquent son timing « bien en retard » d’autres l’accusent de vouloir « surfer sur la vague » du Hirak. D’ailleurs lors de la publication du communiqué en question et sa reprise par certains sites, il est classé avec les RND et FLN qui ont déclaré tout deux leur soutien au mouvement de contestation. Voulant clarifié les choses, le Secrétaire Général du SNJ, le journaliste du Soir d’Algérie Kamel Amarni a publié un post sur son compte Facebook ou il fait savoir : « en rendant public un communiqué, ce mercredi, l’objectif était de donner plus de lisibilité , plutôt répondre aux sollicitations de nombreux confrères et amis qui me demandaient de préciser notre position par rapport aux manifestations » tout en rappelant à ces critiques « je tiens à rappeler à tout ce beau monde que, premièrement, en matière d’opposition à Bouteflika, je les défie individuellement et collectivement, de fournir le centième de mes propres positions, Ecrits et déclarations, en tant que journaliste , Et en tant que syndicaliste ». En conclusion, Kamel Amarni ajoute « entre 1999.et 2019, et non pas entre fin février et le 20 mars 2019! Celui qui a eu au moins un procès et une condamnation contre Bouteflika, en tant que journaliste, lève la main ! J’attends ».