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Une semaine brutale pour le journalisme américain

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Une semaine brutale pour le journalisme américain

La semaine dernière a été brutale pour le journalisme américain. Selon une estimation, BuzzFeed et les médias appartenant à Verizon et Gannett ont planifié de licencier plus de 1000 personnes.

Samedi dernier, le président américain Donald Trump n’a pas manqué de remuer le couteau dans la plaie en tweetant que « les fausses nouvelles et le mauvais journalisme ont provoqué une grande crise ».

Cependant, Trump n’a pas été la cible principale de la colère qui a enflé suite à ces licenciements collectifs. Les critiques se sont orientées envers les responsables de la concentration de la propriété des médias.

Writers Guild of America East a souligné que Verizon, le propriétaire de HuffPost, de Yahoo News et d’AOL, avait récolté plus de 4 milliards de dollars allègements fiscaux l’année dernière.

Quant au personnel de BuzzFeed, il a reproché à la direction un licenciement «inutilement cruelle».

Parmi les journalistes licenciés figuraient des journalistes chevronnés aux antécédents remarquables. Parmi lesquels Marisa Carroll, rédactrice en chef nationale et John Stanton, ancien chef du bureau du District de Washington, BuzzFeed. On compte aussi la journaliste spécialisée dans la culture et la politique et Jason Cherkis, finaliste de Pulitzer, à HuffPost.

Par ailleurs, cette vague de licenciement n’est pas encore terminée et BuzzFeed subira d’autres licenciements.

En effet, cette dernière série de licenciements constitue une preuve supplémentaire et effrayante d’une industrie dont les anciens et les nouveaux acteurs sont bloqués dans une crise, qui semble installée dans la durée.

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