Journaux
Fin de « blocus » pour les médias étrangers
L’actualité Algérienne est devenue très prisée à l’international. Depuis le 22 février dernier, les manifestations Algériennes et les informations de la scène politique font le buzz et sont rapportés commentés par la majorité des médias lourds étrangers. Ce faisant les accréditations pour couvrir les événements faisaient défaut. Il semblerait que la donne a changé.
En effet, les journalistes qui souhaitaient venir couvrir les événements sur place et être au cœur du « hirak » voyait leurs dossier et demandes d’accréditations déposés comme lettres mortes auprès des services compétents Algériens, à savoir le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Communication et les services de renseignements.
Un « blocus » été de rigueur pour les médias étrangers. Toutefois, avec les nouveaux outils de communications tels que les réseaux sociaux, l’information circulait le plus normalement du monde même sans chaînes et médias étrangers. Les photos et vidéos des rassemblements et marches observés sur le territoire national ont fait le tour du monde.
Cela a sans doute poussé les autorités Algériennes à se rendre à l’évidence, en l’occurrence empêcher les médias de venir couvrir n’empêchait en rien la diffusion de l’information. Ainsi, le processus d’accréditation et de délivrance de visas pour les journalistes étrangers a été réenclenché. Selon nos confrères de TSA « les journalistes étrangers sont de nouveau les bienvenus en Algérie. Plusieurs visas de presse ont été délivrés cette semaine à des médias étrangers… Plusieurs autres demandes sont actuellement en cours de traitement au niveau des structures concernées ». Les journaslite de TF1 ont pu être sur le terrain ce vendredi matin pour couvrir les manifestations du 22 mars.
L’auteur de l’article se basant sur ses sources fait savoir que « la décision d’ouvrir le pays a été prise par Ramtane Lamamra, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères. Alger cherche visiblement à donner du crédit au processus de transition ».