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Le CNJA épingle le quotidien Horizon pour « harcèlement » contre Samira Azzegag
La chargé de communication du Conseil national des journalistes algériens (CNJA) subirait des pressions et un harcèlement continu au sein de la rédaction du quotidien Horizon ou elle exerce. Un communiqué du CNJA publié aujourd’hui dénonce ces agissements et évoque « un véritable cauchemar » que la journaliste vivrait au quotidien et qui a impacté sévèrement sa santé.
En effet, le communiqué du CNJA rapporte que Samira Azzegag est victime d’une cabale et « est en train de vivre un véritable cauchemar du fait de la pression exercée sur elle par la direction de ce journal où elle est la victime d’un complot concocté au plus haut niveau de décision de ce quotidien afin de la pousser à la porte de sortie » et ce en raison de « ses activités syndicales au sein de notre organisation qui est pourtant agréée par les autorités publiques ». Se basant sur ses sources le CNJA fait savoir que « la directrice de publication a fait de la responsable de communication du CNJA un «abcès de fixation » depuis qu’elle a pris l’engagement, conformément à la loi et à la réglementation, de consacrer du temps à la défense des droits socioprofessionnels des journalistes qui traversent une période des plus critiques depuis l’ouverture du champs médiatique en 1990 ». Encore plus loin le document explique que le président ainsi que le vice-président du CNJA se sont déjà déplacés récemment au siège du quotidien Horizon afin d’amener la directrice de publication à de meilleurs sentiments pour régler le problème à l’amiable, mais en vain puisque « la direction générale de ce journal n’a pas trouvé mieux que d’adresser un avertissement écrit à Samir Azzegag pour une histoire abracadabrante de couverture et d’article qu’elle aurait mal écrit en l’accusant de plagier l’agence officielle ». En raison de ces pressions, le CNJA révèle que la journaliste « dans un état dépressif inquiétant a été hospitalisée avec une tension de moins de 6-5, avant d’être orientée vers un médecin psychiatre qui lui a prescrit, hélas, des psychotropes pour qu’elle puisse se relever ainsi qu’une incapacité de travail de 15 jours qui reste renouvelable ».
Face à cette situation le CNJA « s’élève énergiquement contre cette machination qui n’honore aucunement un journal dont l’engagement patriotique durant les années noires qu’avait traversées l’Algérie, demeure pourtant un exemple pour toute la corporation » et « tient pour responsable la direction du quotidien ‘’Horizons’’ pour tout aggravation de l’état de santé de Samira Azzegag ». Par ailleurs, le Conseil interpelle le Ministre de la Communication afin d’intervenir pour mettre un terme à des pratiques qu’on croyait finies depuis le démantèlement de la « bande ».