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Le président Tebboune accorde un entretien à l’Opinion
Après France24, c’est au tour du quotidien Français l’Opinion que le Président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a accordé un entretien.
Dans cet entretien réalisé par le journaliste Pascal Airault et publié dans l’édition d’aujourd’hui, Abdelmadjid Tebboune est revenu sur différents sujets, notamment les relations Algéro-françaises, les questions mémorielles, la situation économique du pays ou encore la révision de la constitution.
En effet, dans l’entretien le Président a déclaré que « l’Algérie est incontournable pour la France, et la France l’est pour l’Algérie. Il faut affronter ces évènements douloureux pour repartir sur des relations profitables aux deux pays, notamment au niveau économique » tout en annonçant la nomination dans les prochaines 72h d’une personne qui sera chargé d’accomplir le travail mémoriel du coté Algérien.
Concernant le volet politique, notamment la révision de la constitution, le Président a déclaré « mon ambition est d’aboutir à une Constitution consensuelle et pérenne qui encadre les pouvoirs du chef de l’Etat et ne permette plus de tripatouiller les textes afin de s’éterniser au pouvoir ou de servir les desseins des uns et des autres ». A une question sur la création de son parti politique, le Président a affirmé « je n’aurai pas besoin de parti et je ne compte pas, non plus, m’éterniser au pouvoir ». En matière de diplomatie il a souligné que l’Algérie devait retrouver sa place et son influence naturelle :« nous souhaitons accentuer notre africanité et renforcer nos actions diplomatiques en Méditerranée, au sud du Sahara et dans le monde arabe ».
Sur le volet économique, Abdelmadjid Tebboune a fait savoir « nous souhaitons substituer autant que possible les importations par de la production locale afin de créer des plus-values, y compris dans le domaine des hydrocarbures» en ajoutant « nous voulons réaliser plus de valeur ajoutée dans la chaîne automobile, l’agriculture et l’agroalimentaire, l’industrie lourde ». Tout en révélant : « nous étudierons, si nécessaire, l’ouverture du capital de certaines entreprises publiques ».