Décédé la semaine dernière la presse rend hommage à Mohamed Cherak

Endeuillés, des dizaines de journalistes et de militants des droits de l’Homme ainsi que des hommes politiques ont tenu, ce dimanche, à rendre hommage au journaliste du quotidien arabophone El Khabar, Mohamed Cherak, qui a tiré sa révérence la semaine dernière.

Ce journaliste qui a combattu sa maladie (pathologie cardiaque) comme il l’a fait pour la liberté de la presse, a laissé son empreinte dans le monde du journalisme et dans le cœur de tous ses confrères rassemblés dans la grande émotion à la maison de la presse Tahar Djaout.

Plusieurs des amis et confrères du défunt n’ont pas hésité à citer toutes les qualités professionnelles et humaines qu’il avait. “Perdre un confrère c’est comme perdre un membre de sa famille”, disaient-ils. Pour les pertes, elles se sont succédées depuis prés de 5 mois déjà.

La famille journalistique avait déjà perdu Abdou Seghouani, journaliste sportif à Radio Chaîne 3, en juillet. En septembre deux grandes figures ont disparu. Il s’agit du Professeur Brahim Brahimi, enseignant à l’école de journalisme. Une semaine après, Youcef Bettache, journaliste au quotidien le soir d’Algérie, le suit sans faire ses adieux.

Les médias algériens n’avaient pas encore fini avec cette série de chocs pour que survienne le décès de Merzak Meneceur, journaliste à l’APS, puis celui de Mohamed Cherak. Ce dernier qui a à son actif prés de 20 ans dans le paysage médiatique a laissé derrière lui une veuve et 3 enfants.

Les présents lors de cet hommage ont appelé à plus de solidarité entre les journalistes dont les conditions de travail se dégradent de jour en jour.

Safaa Sellam