Les journalistes de l’APS rejoignent le rang des protestataires

Les employés et les journalistes de l’agence officielle « APS », ont observé  une demi-journée de protestation, ce mardi 2 avril, afin d’exposer leurs problèmes socioprofessionnels et réclamer plus de liberté d’expression.

Ce mouvement de protestation au sein de l’APS, vient au lendemain d’un quatrième acte de protestation des journalistes et employés de la radio et télévision publiques, organisé hier lundi.

Pour les employés de l’APS, cette journée de contestation est destinée à exposer principalement des revendications contre la censure et les problèmes socioprofessionnelles des travailleurs de l’agence de presse officielle. Il s’agit de la revalorisation des salaires, le reclassement des catégories et la tenue d’une assemblée générale des travailleurs. Et ce en vue de relancer la section syndicale, gelée depuis cinq ans, selon notre interlocuteur.

« L’absence de syndicat a fait que notre sit-in est venu un mois après le début du Hirak du 22 février. Contrairement à nos collègues de l’EPTV qui sont mieux structurés » nous précise un journaliste de l’APS.

Les manifestations du vendredi sont timidement couverts par l’APS, malgré le déploiement d’au moins 10 journalistes dans la capitale. Les manifestations sont sanctionnées par une timide dépêche en fin de journée qui résume les contours de la contestation.

En effet, c’est contre cette censure criante que les journalistes de l’agence de presse se mobilisent. Exigeant la levée de la censure et le déblocage de la création du syndicat des travailleurs.