Publicité : Les sites web ne sont pas très inquiétants

Dans un entretien donné au Quotidien d’Oran  Ahcene-Djabalah Belkacem, ancien DG de l’Anep, revient sur la relation de la régie publicitaire étatique et le monde de la publicité.

Le journaliste explique que  « depuis  le début des années 2000, on s’est retrouvé avec la domination du marché publicitaire par des entreprises économiques et commerciales dominatrices et très liées au pouvoir politique ». Une publicité qui fait vivre une dizaine de chaines de télévision, près de 200 journaux papiers et autant de sites d’informations.

Pour l’ancien directeur général de l’Anep  « les sites web ne sont pas très inquiétants (pour ce qui concerne la pub) mais le mouvement pourrait s’accélérer avec la normalisation ». Selon cet expert la publicité a quitté le papier pour aller se réfugier à la télévision  « qui pratique des prix défiant toute concurrence, tout particulièrement chez les off-shore ».

Selon Ahcene-Djabalah l’Anep n’a plus aujourd’hui une grande importance, elle ne gère qu’une part limitée de la manne publicitaire (estimée à 10  milliards de dinars par le gouvernement). Pour lui c’est aux médias d’aller  rechercher de nouvelles voies dans la prospection et innover en matière de conquête des publics.

L’ancien directeur de l’information à la présidence de la République accuse les agences de communication de travailler de manier anarchique, et d’être la source du drame.

Lesdites agences « travaillant pas avec les supports sur des bases transparentes et encore moins scientifiques. », précise M. Ahcene-Djabalah. Un constat partagé par nombreux éditeurs de site d’information.