Quand les journalistes propagent les fausses informations

Un faux rapport médical des hôpitaux de Genève circule sur le net. Si on ne peut pas blâmer les milliers de personnes ayant relayé le faux document sans connaître sa source et son origine, on ne doit pas accepter que des journalistes publient des informations non vérifiées.

Des journalistes n’ont pas hésité à publier sur leur profil Facebook la fameuse lettre de HUG ( Hôpitaux universitaires de Genève). Un faux document bien évidement. La quantité de fausses informations qui circule sur internet depuis les manifestations du 22 février a plus que doublé.

Le rapport en question ne peut être que faux pour plusieurs raisons. Un document d’un hôpital aussi prestigieux ne peut pas contenir de fautes de français (voir lettre ci-dessous). D’autres parts, le secret médical qui entoure les dossiers de ses patients est respecté à la lettre. Il est difficile à croire qu’un document aussi sensible ait pu fuité dans une période aussi critique pour l’Algérie.

Le Président Bouteflika soufrant des séquelles de son AVC est hospitalisé selon ce faux document au service du cancer. Un service imaginaire et sans relation avec les maladies du Président algérien (le terme médical étant service d’oncologie pour la prise en charge des cancéreux ).

Il est recommandé à tous les journalistes de s’abstenir de partager de fausses informations contenues dans des documents non identifiés. Au moins pendant cette période sensible pour le pays.