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Série Rais Korso : Echorouk apporte des révélations fracassantes

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L’affaire de la série Rais Korso connait un nouveau rebondissement. Aujourd’hui le quotidien Echorouk a livré sa version des faits. Sans ambages et sans réserves, il tacle avec virulence le groupe Ennahar.

En effet, dans un article publié dans l’édition de ce lundi, le quotidien apporte des éclaircissements et des révélations fracassantes sur cette production que détient actuellement le groupe Ennahar.

Ainsi, l’histoire de la série remonte au mois d’août 2017. Quand le DG du groupe Ali Fodhil décide de produire deux productions « Tilk El Ayyam » et « Rais Korso ». En chargeant un Tunisien dénommé « Habbachi Mohamed Anis » de suivre le dossier avec ses amis du monde du cinéma turque.

L’histoire du Rasi Corso

Pour la série Rais Korso, un groupe d’artistes a été chargé de rédiger le scénario dont « Anes Tina ». Sachant que le travail a été entamé entre octobre et novembre 2017.  En décembre de la même année, le contact avec la partie turque a été établi pour le début du tournage et la location des studios ayant servi pour faire « Harim El Soltane » mais également intégrer « Amar Yazli » pour revoir le scénario et le réalisateur égyptien « Adel Adib » pour lancer le tournage. Parallèlement, la société « Akka Média » a été désignée comme producteur exécutif du produit. En organisant le déplacement de pas 60 comédiens et techniciens à la charge du groupe Echorouk en février 2018. Et c’est à ce moment que le tournage a débuté.

Les renseignements entrent en jeu

Le 3 avril 2018, Ali Fodhil est convoqué par les services de renseignement pour entendre ses explications sur la série. Et le sommer d’arrêter immédiatement le tournage. Le motif étant « atteinte au Président de la République et à son frère et Conseiller Said Bouteflika ». Faute de quoi « le groupe sera anéanti en 48h ». Et c’est ce qui est arrivé juste après avec la suspension de la publicité publique au profit du groupe. Ainsi que l’arrêt d’impression du journal entre autres. Ce qui a contraint Ali Fodhil à arrêter la production. Il a observé un « silence total » sur cette affaire en déclarant que l’arrêt répondait à « des soucis financiers ».

L’on fait savoir dans ce contexte, que le DG d’echorouk avait réuni lors du Ramadhan 2018, les acteurs et techniciens pour leur annoncer que le tournage serait repris. Et il leur a offert des avances salariales en dépit de la santé financière fragile du groupe. Toutefois, après le retour de l’équipe de tournage, la matière a été laissée chez les partenaires turques qui touchaient leurs salaires le plus normalement du monde avec seulement 30% de redevances restantes. Compliquant ainsi la situation, Ali Fodhil s’est vu confisquer son passeport. Le privant du coup de se rendre en Turquie pour régler la situation et rassurer ses partenaires Turques.

Habbachi Mohamed Anes a été une autre fois saisi pour suivre le dossier et terminer le tournage. Car en septembre 2018 une enveloppe financière a été allouée pour cela.

Les deux « Anis » s’associent

En janvier 2019, le groupe « Ennahar » entre en jeu, selon Echorouk. Et ce , avec « la complicité » de Hababchi Anis qui a été expulsé d’Alger en avril 2018 pour « conspiration avec le sioniste Bernard Henry Lévy ». Ce dernier avait alors entamé des « discussions secrètes » avec Ennahar. Il a lancé la rumeur de « l’intérêt de Netflix pour acheter la série Rais Korso » pour faire diversion.  A ce moment, l’agence de com « OMD » fut chargée de contacter les acteurs pour leur dire que le tournage reprenait mais « en secret ».

Ces derniers étaient dirigés soit vers un lieu près de Kouba (Alger) ou au Shératon. Et ce, pour signer les contrats et toucher d’«énormes sommes » en promettant de garder le secret « pour faire la surprise au Directeur d’Echourouk ». Car à défaut « le contrat serait rompu et les sommes touchés remboursés ».  Toutefois, ces entrevues avec les acteurs et les techniciens étaient « filmées ». Et ce, pour être « utilisées comme preuve pour un éventuel chantage en cas de besoin».  Habbachi précise l’article, avait reçu des affirmations sur « la proximité » du DG d’Ennahar avec le Président de la République et son entourage. Ce qui l’a poussé à croire que son expulsion serait réglée en travaillant avec Anis Rahmani.

Ainsi, un groupe a été envoyé en Turquie fin février 2019 pour poursuivre le tournage. A ce moment, Habbachi Anis avait convaincu la partie turque de vendre la matière produite à la société « Ninty4Vision » basé à Dubai, et qui est la propriété d’Anis Rahmani qui a enregistrés « Rais Korso », « Dekious et Mekious » et « Machair » en son nom comme producteur et détenteur des produits en question.    

Echorouk promet d’autres révélations

En conclusion le groupe Echorouk promet de « ne pas baisser les bras et de ne pas passé sous silence ce scandale, et ce, en recourant à tout les moyens légaux et juridiques pour reprendre ses droits » tout en annonçant de « prochaines révélations ».  

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