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Mali : état des lieux de l’emploi jeunes et pistes de solution

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Présenté le jeudi 25 août 2022 par l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation (ONEF), le rapport national sur « l’emploi auprès des ménages (Enem2020) révèle une hausse du taux combiné de chômage et de la main d’œuvre potentielle au Mali entre 2014 et 2020. Ce qui démontre de l’insuffisance des projets et programmes nationaux pour améliorer l’employabilité des jeunes. Face à ce constat, il y a nécessité d’aborder de nouvelles pistes. Les candidats à la prochaine présidentielle se prêtent au défi. Parmi eux, Aliou Diallo, président-d’honneur du parti ADP-Maliba.

Le jeudi 25 août 2022, l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation (ONEF) a procédé à la restitution, au siège du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), quatre rapports nationaux sur l’état des lieux de l’insertion professionnelle, de la formation et de l’emploi au Mali entre 2014 et 2020. L’un des rapports s’intitule « l’emploi auprès des ménages (Enem2020) ». Il a été présenté par la directrice adjointe de l’ONEF, Awa Saran Dembélé.

La jeunesse de 15 à 40 ans très touchée par le chômage

Dans son exposé, Mme Saran a indiqué que le taux de croissance du taux combiné du chômage, du sous-emploi et de la main d’œuvre potentielle a connu une hausse dans la période concernée. Cet indicateur concernait environ 5, 3% de la population, dont 6,1% de femmes et 4,7% d’hommes. Il se manifeste fortement au niveau des Maliens ayant reçu une éducation secondaire et plus (dont 17,7%), ainsi que des jeunes.

Selon la directrice adjointe de l’ONEF « les indicateurs de l’emploi sont en défaveur de la tranche d’âge de la jeunesse de 15 à 40 ans », en dépit de l’existence « de projets et programmes nationaux pour améliorer l’employabilité des jeunes ». Elle précise que « l’emploi au Mali reste d’une manière générale informelle ».

En quête d’emplois salariés et par le pistonnage

Mme Saran relève également que plus de sept chômeurs sur dix cherchent un emploi salarié (70,1%) et à plein temps (71,7%). Près de 80% d’entre eux recherchent même un emploi à travers leurs relations personnelles.

Ces dernières statistiques sont évidemment problématiques sur un marché du travail restreint. Pour Aliou Diallo, PDG d’Hydroma et l’un des hommes d’affaires les plus respectés du Mali, la solution se trouve dans l’entrepreneuriat. Lui seul serait source de richesses, d’autonomie financière et de développement.

Un plan Marshall pour l’entrepreneuriat

Oui, tout le monde le sait déjà. Mais, le principal problème c’est l’accompagnement des pouvoirs privés et publics. Comment trouver des fonds dans un pays où la politique en matière d’emploi n’existe presque pas ? Aliou Diallo a tout prévu, un plan Marshall pour le Mali, dans lequel il prévoit le financement massif de projets jeunes. Il assure pouvoir relever ce défi, en s’appuyant sur son expérience de plus de dix ans avec sa Fondation Maliba.

Cette organisation philanthropique travaille à l’autonomisation des femmes et des jeunes par diverses initiatives, dont le financement de projets et les formations pour la création d’activités économiques. En février 2024, il souhaite briguer la magistrature suprême pour en faire davantage en créant des dizaines de milliers d’emplois, grâce au financement de l’entrepreneuriat par des fonds publics et privés.

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