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Les chaines télés appelées plus que jamais à donner la parole aux jeunes

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jeunes algériens

On disait que l’Etat ne prête pas l’oreille à sa jeunesse et c’est la l’une des causes des manifestations antisystème qui secouent le pays depuis le 22 février dernier, mais c’est le cas aussi pour les  médias audiovisuels qui tombent dans la même erreur en refusant  de donner la parole et une tribune aux jeunes désireuse de changements et étant à l’avant-garde du Hirak.

Au delà de la basique couverture médiatique, un vrai problème s’est posé en ce qui concerne les débats et émissions organisés ici et là, notamment en matière d’invités, où la parole a été réservée plus aux « têtes » qui sillonnent les plateaux télés depuis belle lurette plutôt qu’aux vrais protagonistes.

En effet, depuis le début du Hirak les chaines de télés n’avaient pas du tout donné la parole et tribunes aux jeunes qui sortaient dans la rue exprimer leurs souhaits de changements et d’évolution politique et démocratique bien que légitimement c’est eux qui devraient être écoutés pour connaitre leur conceptions et leurs visions des choses.

Les émissions et débats se contentaient d’inviter des « têtes » connues qui sillonnent les plateaux TV pour participer à n’importe quel programme peu importe le sujet. Et cela d’après plusieurs posts croisé sur Facebook en faisant des propositions sommaires sans réelle connaissance des aspirations de la jeunesse Algérienne qui est à l’avant-garde et le porte-parole incontestable de ce mouvement de révolte.

L’on ne sait pas si cette démarche des TV était motivée par « des mesures de censures » c’est-à-dire par crainte de dérapages de la part des jeunes ou par mesures de buzz et d’habitudes, sachant que les invités étaient des habitués de ces plateaux et connaissait tout les rouages.

D’ailleurs, plusieurs jeunes Algériens se sont exprimés aux micros de chaines étrangères alors que celle de leurs pays leur a été refusée. Il a fallu une campagne sur Facebook et plusieurs dénonciations pour que certains médias prennent conscience et ouvrent leurs portes aux jeunes.  Il s’agit la d’un constat que partage le porte parole du Think Tank « Nabni », Abdelkrim Boudraa qui déclare sur sa page Facebook « un point saute aux yeux : les jeunes, les femmes, les acteurs de la société civile de l’intérieur ne sont pas invités ou très peu à exprimer leur conception de sortie de crise et leurs propositions. Alors qu’ils sont à l’avant-garde de ce mouvement ». Dénonçant cette politique de « tri des invités » le porte-parole en « appelle au sens de responsabilité des journalistes ».

Cette occasion est une aubaine pour renouer avec la jeunesse Algérienne, lui faire confiance et la mettre en confiance car l’on a tous constaté et remarqué son haut degré de conscience et d’intelligence mais aussi son fervent patriotisme grâce aux passages de certains jeunes dans quelques émissions plateaux.

Ils sont une force de proposition, une force inouïe pour le changement.  Donnons leur la parole, et écoutons leur propositions qui ne peuvent être que bénéfique et salvatrice pour l’avenir du pays.

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