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Disparition du fondateur du «nouvel Observateur », Tebboune rend hommage à l’ami de la révolution Algérienne

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L’ami de l’Algérie, et fondateur du magazine  Français l’Observateur s’est éteint hier mercredi. Le Président de la république Abdemadjid Tebboune n’a  pas  manqué de présenter ses condoléances  à l’homme qui a toujours défendu le droit et la cause du peuple Algérien.

Sur Twitter, Abdelmadjid Tebboune a écrit « j’ai appris avec tristesse le décès de Jean Daniel, journaliste, écrivain et fondateur de l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur et aussi ami de la Révolution algérienne » en ajoutant « je présente mes condoléances à la famille du défunt et aux médias français ».

Né le 21 juillet 1920 à Blida, en Algérie, Jean Daniel, né Bensaïd, a rejoint la célèbre 2e DB du général Leclerc et participé à la Libération avant de suivre des études de philosophie à la Sorbonne.

En 1947, il fonde la revue « Caliban » avec le soutien d’Albert Camus qui l’honorera de son amitié. En 1954, il écrit son premier article publié dans « l’Express » où il couvre la guerre d’Algérie en prenant parti pour des négociations avec le FLN. En 1961, il est grièvement blessé au fémur lors des événements de Bizerte, en Tunisie.

En 1963, il acquiert une célébrité internationale en réalisant une interview de John F. Kennedy. Le président américain le charge d’un message pour Fidel Castro : c’est en compagnie du leader de la révolution cubaine qu’il apprend l’assassinat de Kennedy, le 22 novembre 1963.

En 1964, il décide avec l’industriel Claude Perdriel de reprendre « France Observateur » qui devient « le Nouvel Observateur », l’hebdomadaire de la « deuxième gauche » et des grands combats sociétaux : légalisation de l’avortement, droits des homosexuels, antiracisme…

Directeur de la publication jusqu’en 2008, il continue à collaborer à « l’Obs » en tant qu’éditorialiste. Grand officier de la légion d’honneur, il est l’auteur de nombreux essais comme « Avec Camus : Comment résister à l’air du temps » (2006) ; « Comment peut-on être Français ? » (2008) ; « Mitterrand l’insaisissable » (2016) ainsi que de récits autobiographiques comme « la Blessure » (1992) et « les Miens » (2009).

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