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La guerre est déclarée contre l’Expression

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Le quotidien national l’Expression vient d’attirer les foudres des internautes. La raison ? Sa défense pour l’exploitation du gaz de schiste, mais surtout expliquer le non recours à cette ressource par une augmentation des prix de large consommation. Internautes et blogueurs s’y mettent pour  dénoncer le discours du quotidien d’Ahmed Fattani.

En effet, depuis quelques jours l’on a évoqué la nécessité de recourir à l’exploitation du gaz de schiste en Algérie. Une décision qui a été largement rejeté en raison des retombées  environnementale de cette exploitation  induite par la technique d’extraction dite de fracturation hydraulique qui polluerait les nappes phréatiques du pays. Seulement le quotidien l’Expression s’est positionné en défenseur de cette décision et il l’a exprime « maladroitement » d’après les internautes  dans son édition d’hier. Dans sa une, le journal qui souligne « en se passant de l’exploitation du gaz de schiste, il faut que chaque citoyen accepte d’acheter son sachet de lait à prés de 100da, sa baguette de pain à plus de 60da… » Accuse « des puissances de l’ombre qui tirent les ficelles pour priver les Algériens de la richesse du gaz de schiste » tout en ajoutant que « la machine de propagande anti-schiste a été réveillée, avec grand renfort de

Communications, bien huilées ».  Ainsi le papier signé par le journaliste Said Boucetta a attiré les foudres des internautes mais aussi de certains blogueurs qui ont considérés  l’article en question comme étant « pathétique » car ce dernier selon Boudia S.M essaye de « faire peur aux citoyens du non recours au gaz de schiste par la hausse de prix du pain et du lait » ce qui est selon eux « révoltant ». Le blog « algerie-infos » tenu par Saoudi Abdelaziz va plus loin que ca dans un papier publié à cet effet et ayant pour titre « Ahmed Fattani et L’Expression, snipers présidentiels ». Dans cet article, le blogueur fait savoir que « durant vingt ans, l’Expression faisait partie de la force médiatique spéciale utilisée contre les cibles désignées par la présidence Bouteflika » et ajoute « deux faits d’armes à l’actif de son directeur Ahmed Fattani : Nezzar en 2001 et Tebboune en 2017. Aujourd’hui, Fattani postule pour le même rôle au service de la présidence de ce même Tebboune qu’il  avait activement participé à déboulonner. Mystère du système algérien et de ses fils à la patte ».

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