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Le SNJ rejoint le Hirak

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Le SNJ (Syndicat National des Journalistes) a enfin rejoint le Hirak ce 20 mars 2019. Soit un mois après la première manifestation du 22 février 2019. Voici le communiqué comme posté par le secrétaire général du syndicat, monsieur Kamel Amarni.

Le pays traverse une séquence historique sans précédant, avec, depuis le 22 Février 2019, un extraordinaire élan populaire, généreux, général et d’un caractère pacifique qui a éblouit en Algérie et dans le monde. Cette révolution populaire contre le cinquième mandat, puis le prolongement du quatrième et, tout bonnement contre le régime de Abdelaziz Bouteflika suscite, à la fois, l’admiration de tous et l’espoir de tout un chacun pour un avenir meilleur, dans une Algérie démocratique, solidaire, ouverte sur le monde et sur l’universalité.

Naturellement, de manière spontanée et désintéressée, Le Syndicat national des journalistes ne peut que saluer cette révolution citoyenne, s’enorgueillir et, bien sur, s’y inscrire.

Le Syndicat n’a, d’ailleurs jamais dissocié les deux grands volets de ce qui fait sa raison d’être, à savoir la défense des intérêts moraux et matériels de la corporation dont il émane, et la défense de la liberté de la presse et d’expression et des principes démocratiques , de l’Etat de droit et des droits de l’homme, en général.

Des positions doctrinales immuables que le Syndicat a toujours jalousement préservées et défendues, en dépit du prix que cette autonomie, rare chez un Syndicat agrée, lui a coûté. Y compris une censure systématique dans les médias officiels et, malheureusement aussi, certains supports privés ou indépendants.

Le Syndicat considère que la lutte pour la liberté de la presse et d’expression est , au demeurant, un parcours, un choix fondamental et assumé avec conviction et non pas des repositionnements, au gré des conjonctures.

Le Syndicat ne peut, également, que renouveler son soutien à l’ensemble de nos consœurs et confrères, travaillant dans les médias étatiques et qui revendiquent leur droit légitime d’exercer librement leur métier, ne se soumettant qu’aux normes universellement convenus en la matière.

Le Syndicat tient, enfin, à dénoncer la pression et le chantage exercée sur certains de nos médias, certains depuis peu, d’autres depuis longtemps, pour le seul délit de ne pas convenir à la conception que le pouvoir se fait d’un média en Algérie.

P/ le syndicat national des journalistes SNJ
Le Secrétaire général
Kamel Amarni

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