Quand les efforts de l’Algérie en matière climatique sont passés sous silence

Le réchauffement climatique est un enjeu mondial, d’autant que les scientifiques annoncent des perspectives catastrophiques. Alors que les pays développés, responsables de ce réchauffement se retranchent dans le mutisme et l’inaction en dépit des engagements qu’ils ont pris lors de la COP21, certains pays en développement, à l’instar de l’Algérie se distinguent par des actions assez ambitieuses engagées pour appliquer l’Accord de Paris sur le climat.

C’est ce qui a été rapporté lors de l’émission télé le « Quotidien », diffusée sur TMC le 18 décembre dernier. Les invités de Yann Barthès, dont l’ex ministre du logement Cecile Duflot, ont commenté une infographie sur les bons élèves de l’accord de paris sur le climat.

Seuls 16 États sur 197 ont engagé des actions assez ambitieuses pour appliquer l’Accord de Paris.

« Il y a des pays pour qui les engagements sont compliqués mais qui y arrivent », rajoutent @CecileDuflot (@oxfamfrance) & @AudreyPulvar (@FondationNH).#LAffaireDuSiècle #Quotidien pic.twitter.com/39oJlT5EtA

— Quotidien (@Qofficiel) December 18, 2018

Sur une carte du Monde on peut trouver 16 États dont l’Algérie sur 197 pays, qui ont engagé des actions assez ambitieuses pour appliquer l’Accord de Paris sur le climat.

Commentant l’absence des pays membres de l’union européenne, alors que l’UE est classée 3éme mondialement en matière d’émission de gaz à effet de serre, un des invités, apparemment d’origine algérienne, lance « mais il y a l’Algérie, c’est une bonne nouvelle !! On est bon élève quelque part, c’est bien », suite à quoi on entend les rires  du public.

Cependant, dans son commentaire, Cécile Duflot a indiqué qu’« Il y a des pays pour qui les engagements sont compliqués mais qui y arrivent », tout en donnant l’exemple du Maroc, qui pourtant ne figure pas parmi les pays 16 pays ayant engagé des actions assez ambitieuses.

Côté français, Cécile Duflot indique que « Si aujourd’hui, on n’engage pas la transition écologique, c’est juste que les dirigeants au pouvoir ne le veulent pas ». D’ailleurs, c’est ce qui a poussé récemment le journaliste Jean-Jacques Bourdin à lancer un grand coup de gueule.

Chez nous, les efforts de l’Algérie en matière climatique pour respecter ses engagements, sont passés sous silence par les médias algériens, qu’ils soient publics ou privés.