Publicité : les médias classiques sont plus performants que le digital

Selon l’étude My Media sur la mesure de l’attention «Alpha», le digital peine à capter l’attention des internautes, à l’inverse des médias classiques presse, télévision et radio. En effet, les médias classiques sont plus performants que le digital en matière de publicité.

Ceci, malgré que la publicité en ligne occupe la pole position des investissements publicitaires. En effet, 30 000 annonceurs étaient présents sur le marché publicitaire (en France bien sûr) en 2018 contre 2 000 annonceurs pour l’ensemble de l’inventaire publicitaire télévisuel.

Aussi, la pression publicitaire en ligne de l’ordre 73 à 82%, est jugée trop présente, selon My Media.

La publicité digitale capterait moins l’attention que sur les médias classiques

Contrairement à certaines idées reçues, le format vidéo n’est pas plus efficace que les autres formats publicitaires. Ainsi et en dépit de la forte présence du format vidéo dans la publicité digitale, il a été constaté que la vidéo ne génère pas l’attention espérée. En tout cas, le format vidéo récolte les moins bons scores, comparé aux médias classiques.

Le cinéma, le support de diffusion par excellence

Le cinéma demeure le type d’écran le plus propice à l’exposition publicitaire. L’attention moyenne accordée à une publicité diffusée dans une salle de cinéma est de 61%.

La presse écrite, un excellent support de diffusion publicitaire

La Presse classique demeure un média très puissant caractérisé par une forte attention aux contenus, notamment publicitaires. Il enregistre une moyenne d’attention à 40%. La presse magazine se distingue par un fort niveau d’attention accordé aux publicités notamment pour les mensuels avec 46%, contre 40% pour la presse quotidienne et les hebdomadaires.

Une bonne performance pour la télé et la radio

Pour sa part, la télévision occupe la troisième position, avec une attention moyenne accordée à une pub diffusée sur une chaine de télévision de 37%. Ce taux atteint 48% pour les télévisions payantes, dépassant ainsi la presse. Quant à la radio, elle capte une attention moyenne de l’ordre de 32%.

Le Digital au bas de l’échelle

L’étude révèle qu’avec une moyenne de 22%, les trois formats publicitaires digitaux étudiés – la bannière traditionnelle, la vidéo pré-roll diffusée avant le contenu média et la vidéo mid-roll diffusée en coupure du contenu consommé – captent deux fois moins l’attention des internautes que ceux diffusés sur les médias traditionnels.

L’étude révèle également que les formats publicitaires en ligne bénéficient d’une meilleure attention sur écran d’ordinateur que s’ils étaient consultés sur smartphone ou tablette. Par contre, les bannières et mid-trolls diffusées sur les réseaux sociaux sont plus efficaces quand ils sont visualisés sur smartphone ou la tablette.

Cette faible performance des canaux digitaux trouve son explication dans les formats jugés intrusifs. Concernant les médias digitaux, ils peinent à capter l’attention du consommateur en publicité.

Enfin, cette étude démontre qu’en matière de publicité, les médias classiques sont plus performants. La presse, la télévision et la radio demeurent des supports plus efficaces qu’internet.

Rappelant que les données de My Media sont issues d’une étude réalisée par Harris Interactive auprès de 4.000 personnes âgées de 15 ans et plus en Octobre 2018.  L’étude se base sur l’alpha d’attention,  un indicateur d’attention publicitaire développé par l’agence My Media en 2018. L’indice est  destiné à mesurer l’attention publicitaire potentiellement accordée aux différents médias publicitaires.

My Media :

Pionnier de la stratégie d’acquisition clients et de l’achat d’espace offline et online pour les pure players et les start-ups. L’agence My Media est Leader du conseil media et de l’achat d’espace en France. My Media possède un portefeuille de plus de 100 annonceurs et 130 collaborateurs. Elle a généré en 2016 un volume d’affaires de plus d’1 milliard d’euros d’investissements bruts.

Source des données : Site web de My Media