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Télévisions algériennes : un modèle financier fragile

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Le champs audiovisuel algérien compte plus d’une vingtaine de chaines de télévisions, dont six chaines privées seulement agréées. La crise financière qui a touché la majorité des opérateurs économiques dès 2014, a rendu le modèle financier des chaînes de télévision algérienne très fragile. Les opérateurs automobiles, ont baissé leur budget pub de plus de la moitié.

Certaines télévisions algériennes résistent plus ou moins, grâce à la version papier de leur journal. On peut citer le groupe Ennahar, El Bilad, Le temps. Le cas d’Echourouk a très bien illustré cette fragilité en 2018.

Ali Fodhil, premier responsable du groupe Echourouk, déclarait fin décembre dernier, que c’est le journal qui permettait aux chaînes du groupe (Echourouk Tv, Echorouk News et Benna) d’exister à hauteur de 60%.

Depuis la restriction de tirage du quotidien Echourouk (10.000/jour), suite à des impayés pour l’imprimerie, c’est tout le groupe qui soufre, avec des retards de versement des salaires des journalistes.

Le paradoxe est qu’en 2018 nous avons assisté à la création de nouvelles chaînes de télévision, à l’instar de Pana TV, Foor TV ou El Hayet TV.

Même si cette dernière bénéficie de la publicité étatique via l’Anep pour sa version papier, il serait difficile de trouver un équilibre financier pour les télévisions algériennes sans subvention de la version papier. Sauf  relance économique qui augmentera le budget Marketing des grands groupes.

Miser sur des plateformes de Replay sans passer par le géant Youtube pourrait permettre aux chaînes télé de monétiser leurs émissions en dehors du financement classique.

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