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Les journalistes invités à contribuer à l’enrichissement de la constitution

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le chargé de mission à la Présidence de la République, Mohamed Laagab a invité mercredi à Alger la famille de la presse à s’organiser pour contribuer au débat et à l’enrichissement de la première mouture de la Constitution devant être remise au président de la République demain jeudi ou au plus tard dimanche.

Intervenant lors d’un forum sur la révision de la Constitution, initié par l’Organisation nationale des journalistes sportifs (ONJSA), M. Laagab a qualifié les hommes de la presse de « l’élite devant contribuer au débat autour de sujets importants pour la société et notamment à la révision de la Constitution ».

Les journalistes sont, d’après M. Laagab, « les leaders de l’opinion publique », car ils exercent la mission du « contrôleur social », en ce sens qu’ils suivent les actions du Président de la République et le chef l’Executif et s’enquièrent du rendement des ministres et des pouvoirs exécutif et législatif.

Outre sa mission de transmettre la voix du peuple aux autorités et vice-versa, le journaliste est également confronté à émettre des analyses et procéder à l’évaluation des actions des responsables, a-t-il poursuivi.

Rappelant que la première mouture du projet de révision de la Constitution vise à « l’édification d’un Etat solide, stable et prospère », M. Laagab a fait savoir que « chacun est appelé à agir, en vertu de ce document, conformément à ses prérogatives, à partir du Président de la République jusqu’au simple citoyen ».

Une fois adoptée, ce document évitera à l’Algérie de tomber dans « l’autoritarisme » et permettra à notre pays de recourir à la loi pour « édifier une nouvelle société ».

Pour sa part, le président de l’ONJSA, Youcef Tazir a exprimé sa volonté de parvenir à une Constitution « consensuelle » satisfaisant les aspirations du peuple, estimant que la presse en tant que secteur stratégique coopératif dans le développement et bouclier contre les dangers extérieurs, mérite de répondre aux préoccupations socioprofessionnelles de ses hommes et « se libérer des contraintes qui empêchent ses membres de s’acquitter de leur mission ».

Intervenant lors des travaux de cette rencontre, les journalistes ont soulevé plusieurs questions liées au travail journalistique, appelant à la constitutionnalisation de leurs droits et à leur protection des pressions et à la préservation de leur dignité, tout en œuvrant à la révision de certains articles entravant l’exercice de ce métier.

Outre l’intégration du métier dans la liste des métiers pénibles, les journalistes ayant pris part à cette rencontre ont préconisé l’activation du rôle du conseil de déontologie et la création d’un observatoire ou une instance consultative pour le métier du journaliste qui relèvera de la Présidence de la République.

M.Laagab avait déjà indiqué que le Comité d’experts, présidée par M. Ahmed Laraba achèvera sa mission vers la mi-mars et présentera une première mouture de la Constitution qui sera soumise à débat et enrichissement, conformément à l’agenda arrêté par le président Tebboune.

Il avait annoncé aussi que « tous les partis politiques agréés recevront une copie de la mouture de la Constitution, ainsi que toutes les associations de la société civile sans exclusion, les syndicats, les personnalités politiques et nationales et les enseignants universitaires et ce, de manière à assurer un large et riche débat pour aboutir à une Constitution consensuelle qui consolidera les libertés, la justice sociale, préservera l’unité nationale et limitera les attributions du Président ».

A l’issue des débats qui dureront un mois, la mouture sera soumise de nouveau au Comité des experts, lequel portera les amendements et les modifications proposés avant de soumettre le texte au Parlement puis à un référendum populaire, a-t-il fait savoir.

Le chef de l’Etat avait tracé, dans une lettre de mission adressée à M. Laraba, sept axes de propositions et recommandations autour desquels le Comité doit mener sa réflexion.

Ces axes concernent « le renforcement des droits et libertés des citoyens », « la moralisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption », « la consolidation de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs », « le renforcement du pouvoir de contrôle du Parlement », « la consolidation de l’indépendance du pouvoir judiciaire », « la consolidation de l’égalité des citoyens devant la loi » et « la consécration constitutionnelle des mécanismes d’organisation des élections ».

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